La Vierge Marie portait-elle le petit Jésus ?
Drôle de question en ces temps troubles où la religion n'a pas bonne presse ! Alors que ressortent d'un côté, chez les croyants, le renouveau de dogmes religieux extrémistes qui n'acceptent plus aucune critique ou humour, et de l'autre, chez les athées, où on ne cesse de véhiculer encore des idées reçues totalement absurdes sur d'éventuels "caprices d'Enfant-Roi" trop souvent portés et cajolés par des mères "fusionnelles et maternantes" évidemment... L'image chrétienne du chaste Amour charnel, spirituel et inconditionnel qui relie bien ici la Mère et l'Enfant semble pourtant encore les contredire et c'est bien dérangeant pour certains. Allons ! Séparons plutôt les enfants des parents, et le plus précocement possible, divorçons les pères, des mères et enfants pour mieux les affaiblir et les diriger, éloignons les familles, multiplions les emplois et contraintes administratives... et notre Société individualiste n'en sera que plus rassurée ! L’État laïque et sectaire continuera ainsi à régner en maître tout puissant sur Dieu et sa Sainte Famille.
Car il faut dire que notre chère Liberté d'expression, fondatrice du principe de Laïcité (cad de la tolérance religieuse et non de l'absence de religion) en a pris un sacré coup dernièrement avec la ridicule chasse aux crèches dans toutes les mairies de France. Oubliant alors nos propres traditions et innombrables icônes religieuses qui ornent toujours nos bâtiments publiques comme tous nos autres monuments, musées, peintures, sculptures et autres œuvres d'art qui composent notre si riche patrimoine français, font la fierté de notre nation, villes, villages et régions, l'admiration de tous les touristes étrangers et accessoirement aussi la joie de nos finances publiques...
En même temps, comme par coïncidence, se poursuit toujours l'injuste chasse aux sorcières des militantes écologistes et féministes avec l'aide de leurs trop rares sage-femmes libérales qui s'obstinent encore à s'opposer aux nouveaux temples des hôpitaux français et aux saints patrons gynécologues à pratiquer encore et toujours au XXIème siècle (horreurs et sacrilèges !) quelques tous aussi rares accouchements à domicile pour quelques futures mères privilégiées. Femelles hystériques et totalement inconscientes, comme l'était visiblement Marie à l'époque, puisqu'elles veulent toujours donner naissance (et non accoucher couchées) quasi seules, dans de soi-disantes crèches obscures, entre ânes et bœufs, c'est-à-dire sans moyens ni secours, sur la paille et dans la crasse et la boue bien évidemment ! Survivront-elles encore ces folles ?
Les saints patrons de la médecine moderne et leurs coéquipières qui ne sauraient se passer de tous leurs appareillages modernes, trousses de secours, piqûres et autres médicaments, de soins et d'urgence, en doute toujours très fortement. Bien que l'humanité ait quand même survécu à des millénaires d'accouchements inopinés et qu'elle continue toujours d'y survivre un peu partout dans le vaste monde, heureusement ! Mais la lutte obstinée pour dominer le corps et la fertilité des femmes n'est pas encore prête de s'achever malgré l'assurance illusoire de notre égalité en droits et devoirs.
Certes, ce discours est volontairement cynique et cruel ici, car celui des intégristes scientifiques et religieux l'est devenu encore davantage... Pourtant, ce sont bien eux qui ont oublié d'où ils venaient et quelles femmes courageuses et images pieuses ont construit notre civilisation, notre histoire, notre culture en France comme en Europe. On ne peut les nier, ni les renier pas plus qu'on n'a le droit de jeter l'opprobre sur ceux et celles qui veulent encore croire à la puissance de l’Amour maternel et fraternel et donc le voir à nouveau célébrer partout lors du solstice d'hiver et fêtes de Noël, plutôt que pourchassé par nos élus et tribunaux sectaires ou remplacé et souillé par cette "fête" actuelle de la con-sommation et de la solitude.
Alors, Oui ! Marie comme toutes les mères juives de son époque devaient parfois porter son enfant Jésus tendrement enveloppé dans le long pan de son voile ou d'une écharpe sur l'épaule et parfois non ; selon ses besoins et tâches journalières comme la nécessité de s'occuper de plusieurs autres enfants venus ensuite... Cela fut, cela est et cela restera ainsi ! Les moyens ont certes évolués et les porte-bébés se sont transformés au fur et à mesure de l'évolution de nos matières et connaissances. Mais les porte-bébés en tissus souples resteront pourtant toujours les plus physiologiques, adaptés à la morphologie féminine. Voilà aussi pourquoi ils ne faut surtout pas les oublier et délaisser pour d'autres en apparence plus "modernes" mais imaginés plutôt pour la morphologie masculine. Sans compter que les nourrissons, eux, préfèreront toujours plutôt la position fléchie et ronde comme la douceur et chaleur du coton, chanvre ou lin à la raideur des rembourrages et renforts en matières synthétiques ou métalliques prévus pour les tenir bien droit et évidemment bien trop tôt debout.
Car, respecter autrui c'est autant respecter ses croyances que respecter son rythme et évolution... Pensez-y !
Et encore Bonnes fêtes de Noël aux Familles !